"The drive to reduce carbon emissions from deforestation and forest degradation (REDD+) is at risk of losing momentum due to issues of land ownership and economic viability". This is an excerpt from the report of the CIFOR study conducted as part of the Global Comparative Study on REDD + and the CGIAR Research Program on Forests, trees and agroforestry, with the support of NORAD , USAID, DFID and the European Commission , entitled ‘The Challenge of establishing REDD + on the ground : Insights from 23 sub-national initiatives in six countries.’
The study comes at a time when REDD + initiatives have long been considered as potential income sources for forest managers, and as such constitute a form of compensation for their efforts to reduce emissions or sequester carbon stocks through forest conservation and preservation and this trend has equally made carbon financially valuable.
It is clear that after almost a decade of implementation of REDD + processes, incentive programmes to reduce carbon emissions are losing steam due to land tenure insecurity caused by the influx of foreigners seeking to develop agriculture. Thus, CIFOR researchers, pondering the relevance and impact of these initiatives, have delved into the intricacies of the various projects related to REDD + in order to identify the main constraints to the achievement of its assigned objectives namely, generating revenue to compensate forest managers for their efforts. Another aim of the study was to draw attention to a crucial factor undermining these efforts: land tenure insecurity.
According to the study, tenure insecurity currently stands as the greatest challenge facing proponents of REDD + projects. Details of the findings of the study can be found here: The challenge of establishing REDD + on the ground: insights from 23 sub-national initiatives in six countries or by contacting
♦ CIFOR: www.cifor.org
♦ Forest news: http://blog.cifor.org/fr/
♦ Information Portal on Forests and Climate Change: www.forestsclimatechange.org
♦ CGIAR research programme on forests, trees and agroforestry: www.foreststreesagroforestry.org
Kindly find the CIFOR press release below (in French only)
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une étude mondiale fait la lumière sur les défis liés au programme de changement climatique pour les forêts
14 avril 2014 — Un programme d'incitation pour réduire les émissions de carbone issus de la déforestation et de la dégradation des forêts — connu sous l'acronyme REDD+ — risque de perdre de sa dynamique à cause de problèmes de propriété foncière et de viabilité économique, indique une nouvelle étude. Les défis sont surmontables, disent les chercheurs, ajoutant qu'un accord international contraignant sur le climat pourrait contribuer à renforcer les perspectives d'atténuation du changement climatique du programme REDD+.
L'étude est basée sur 23 initiatives REDD+ locales à travers le monde. Des centaines de ces
initiatives, qui visent à tester la faisabilité de REDD+, ont été menées ces dernières années. Mais certains porteurs d'initiatives perdent leur enthousiasme pour la REDD+, selon l'étude dirigée par le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR).
« Mais ils font face actuellement à des défis majeurs, dont les causes trouvent leur origine en dehors des frontières de leur projet, en particulier dans l'insécurité foncière et ce qu'on appelle 'l'économie défavorable' de la REDD+ », dit Sunderlin. « Ces initiatives infra-nationales ont besoin d'un soutien plus sérieux de la part des processus nationaux et internationaux pour créer des circonstances qui permettent à la REDD+ de fonctionner comme prévu. » REDD+ signifie
Réduction des émissions liées au déboisement et à la dégradation des forêts; le « + » signale une conservation de l'écosystème plus vaste.
Ce qui rend la REDD+
différente des efforts précédents — et généralement infructueux — pour réduire la déforestation, c'est qu'elle se base sur des incitations financières conditionnées par les performances. A l'origine, la REDD+ devait générer un flux de revenus en donnant une valeur financière au carbone. Les gestionnaires des forêts recevaient alors une partie de ce revenu, seulement à condition d'avoir réellement obtenu des réductions d'émission ou d'avoir augmenté le stock de carbone.
L'insécurité foncière – le droit de posséder, accéder ou utiliser la terre — demeure le principal défi pour les porteurs de projet, constate l'étude. «La REDD+ est établie dans des endroits où les régimes fonciers sont souvent flous et contestés», dit Sunderlin. «Mais le système de récompense REDD+ requiert de la clarté: qui possède les forêts ou le carbone, qui est responsable de la réduction d'émissions, et qui peut en réclamer les bénéfices?»
Sunderlin note, cependant, que des réformes foncières novatrices sont en train de prendre forme : en Indonésie par exemple, le gouvernement a lancé
One Map Initiative pour améliorer le régime foncier et la planification de l'utilisation des terres, et l'an dernier, une
décision de la Cour Constitutionnelle visait à accorder aux peuples indigènes des droits de propriété sur les terres.
Mais pour que quelqu'un puisse en bénéficier, la REDD+ doit d'abord générer des revenus. Au départ, on envisageait que la source de revenu de la REDD+ provienne du commerce des
crédits carbone sur les marchés du carbone, mais elle a manqué son objectif. L'absence d'un accord international sur le climat contraignant pour amener des changements de réglementation, un marché du carbone faible et la domination continue d'intérêts économiques puissants ont sapé les efforts pour générer du revenu, selon l'étude.
« Imaginons que la REDD+ est un processus contraignant dans une vente aux enchères, où ceux qui présentent l'offre la plus élevée peuvent contrôler l'utilisation des terres forestières. L'offre proposée par de grandes entreprises agricoles surpasse souvent ce qui peut être offert par la REDD+ », dit Sunderlin. « Cela pourrait changer si on établissait de nouvelles conditions – une combinaison d'assistance au développement, de fonds internationaux ou nationaux, ou un mécanisme basé sur le marché – qui génèrerait un flux de revenus de la REDD+ et couvrirait les coûts de la renonciation à une reconversion de la forêt. »
Cependant, avec la recherche qui braque le projecteur sur les défis et les solutions possibles, les développements positifs en cours et une envie croissante d'agir peuvent mener à des 'percées capitales' : « Les gouvernements sont de plus en plus conscients que les problèmes fonciers et les économies de la REDD+ sont fondamentales et ont besoin d'être résolues rapidement », dit Sunderlin.
La REDD+ sera un thème central des discussions lors du prochain Sommet de l'Asie sur les Forêts, les 5 et 6 mai à Jakarta, en Indonésie. Lors de ce Sommet, les intervenants examineront comment les initiatives REDD+ peuvent fournir des exemples de stratégies de développement à faible émission et contribuer au développement durable. Plus d'informations sur forestsasia.org.
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Le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR) œuvre pour le bien-être humain, la préservation de l'environnement et l'équité en menant des recherches pour éclairer les politiques et les pratiques qui affectent les forêts dans les pays en développement. Le CIFOR aide à assurer que la prise de décision qui affecte les forêts est basée sur une science solide, des principes de bonne gouvernance et reflète les points de vue des pays moins développés et des personnes dépendantes des forêts. Le CIFOR est un des 15 membres du Consortium CGIAR. CIFOR: www.cifor.org Nouvelles des forêts: http://blog.cifor.org/fr/ Portail d'information sur les forêts et le changement climatique: www.forestsclimatechange.org Programme de recherche du CGIAR sur les forêts, les arbres et l'agroforesterie:www.foreststreesagroforestry.org |