Du 27 au 28 février 2011 - La  Réunion des Partenaires du PFBC  sera précédée d'un atelier des institutions de recherche scientifique.

 

Bien vouloir télécharger la note conceptuelle

 

Pour toutes informations complémentaires, bien vouloir contacter Dr Guillaume Lescuyer (guillaume.lescuyer@cirad.fr).

 

Contexte et objectifs de l’atelier

 

La prochaine réunion des partenaires du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) aura lieu les 1^er et 2 mars 2012 à Douala, et sera précédé d’une journée dédiée à la gouvernance forestière, le 29 février.

 

A cette occasion, la Commission en charge des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), en collaboration avec le PFBC, souhaite réunir les représentants de la communauté scientifique d’Afrique centrale les 27 et 28 février afin de déterminer les grandes orientations de la recherche forestière pour les prochaines années. Cet atelier permettra également de discuter les principales thématiques de la recherche sur les écosystèmes forestiers avec les acteurs clefs de la gestion durable des forêts que sont les pouvoirs publics, les opérateurs privés et la société civile habituellement présents aux réunions du PFBC.

 

Cet atelier s’inscrit dans le droit fil de l’axe 8 du Plan de Convergence de la COMIFAC, consacré à la Recherche-Développement. Il sera complété dans le courant de l’année 2012 par un état des lieux de la recherche forestière dans le Bassin du Congo, sous financement du PACEBCo.

 

Plutôt qu’un bilan des recherches conduites dans les différents pays de la sous-région, l’atelier tentera d’identifier les grandes orientations de la recherche forestière pour la prochaine décennie. Sur cette base, une stratégie commune aux organismes (nationaux et internationaux) de recherche et une feuille de route seront esquissés afin de contribuer à terme à l’amélioration de la gestion des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale. Cette stratégie et ce plan de travail seront intégrés à la planification pluri-annuelle de la COMIFAC. L’atelier visera aussi à renforcer les partenariats entre instituts de recherche nationaux des pays d’Afrique Centrale et les organismes internationaux de recherche actifs dans le Bassin du Congo. Une réflexion en vue du réseautage des instituts de recherche d’Afrique Centrale sera également engagée.

 

Les principaux produits attendus de l’atelier sont:

(1) l’identification de partenariats pour la mise en œuvre de l’Axe 8 du plan de convergence de la COMIFAC ;

(2) la liste des thématiques prioritaires et communes de recherche;

(3) l’identification des mécanismes de financement durable de la recherche;

(4) la proposition d’un cadre qui favorise les synergies entre les institutions de recherche.

 

Structuration de l’atelier 27-28 février 2012, Hôtel Sawa à Douala

 

L’atelier sera organisé en 3 demi-journées.

 

27 Février - Matinée : Bilan sur la recherche forestière en Afrique centrale

8h - Inscription des participants au Secrétariat de l’atelier

 

9h – Ouverture de l’atelier

Ouverture par le modérateur de l’atelier

Mot du CIFOR par le coordinateur régional du CIFOR

Mot du CIRAD par le représentant du CIRAD

Mot de l’IRD par le représentant de l’IRD

Discours d’ouverture du Secrétaire Exécutif de la COMIFAC

 

9h30 - Présentation des axes majeurs actuels et futurs de la recherche sur les écosystèmes forestiers d’Afrique centrale par le consultant COMIFAC-CIFOR

Débat et enrichissement par les représentants nationaux des instituts de recherche

 

11h - Pause café

 

11h30 - Présentation des stratégies et des activités de recherche des organisations internationales en Afrique centrale par l’IRD, le CIRAD et le CIFOR

Débats

 

 12h30 – 14h - Déjeuner

 

 

27 Février - Après-midi (14h – 17h): Discussions en 3 sous-groupes sur la base des présentations en plénière

 

• 1^er sous groupe : quelles synergies, quels partenariats pour la recherche forestière en Afrique centrale ?

Plusieurs questions peuvent alimenter ces discussions :

-          Quelles sont les thématiques qui sont transversales à plusieurs institutions ?

-          Quelles sont les formes de collaboration existantes et celles souhaitées ? Doit-on aller vers des coopérations renforcées entre un petit nombre d’institutions spécialisées et/ou favoriser la création de réseaux thématiques ?

-          Comment améliorer la coopération entre universités et organismes de recherche ?

-          Comment améliorer la coopération entre organismes nationaux et internationaux ? Quels moyens mettre en place pour convaincre les chercheurs de privilégier les collaborations institutionnelles plutôt que la contractualisation individuelle ? Comment pousser les organismes internationaux à co-construire leur recherche avec les organismes nationaux ?

-          Comment assurer une bonne appropriation régionale (institutions, sciences, éducation,…) des résultats des travaux de recherches menés par les institutions internationales ?

-          Quelle collaboration avec des organismes hors du secteur de la recherche (entreprises privées, ONG nationales et internationales) mais utilisateurs des produits de la recherche ?

-          Comment structurer la collaboration avec des organismes de recherche intervenant en Afrique centrale sans y avoir de représentation formelle ?

-          Quels modèles de gouvernance pour améliorer la coopération et la collaboration à tous les niveaux et assurer une stabilité à long terme au sein des équipes de chercheurs ? Comment s’organiser concrètement entre institutions pour mettre en œuvre ces recherches prioritaires : quel(s) organisme(s) condui(sen)t l’animation, quels sont les moyens existants aujourd’hui, quel bailleur contacter, comment organiser une recherche transversale ?

-          Quelles instances de partage et de distribution des produits de la recherche en Afrique centrale (conférence, revues, réseaux,…) ?

-          Comment opérationnaliser les réseaux de chercheurs en gestation depuis plusieurs années ? Comment favoriser le partenariat  Nord-Sud et Sud-Sud pour valoriser les travaux de recherche ?

-          Faut-il organiser les partenariats par la mise en place d’un méga-programme de recherche sur les écosystèmes forestiers?

-          Comment intégrer la recherche internationale dans l’amélioration des cursus des établissements d’enseignement supérieur (écoles, universités) en privilégiant une approche régionale plutôt que nationale, pour permettre l’émergence de jeunes chercheurs de niveau international ? Comment les impliquer et fidéliser un déroulement de carrière régional sur des standards internationaux  (sélectivité, exigences, rémunérations, …) ?

 

• 2^ème sous-groupe : quelles thématiques prioritaires de recherche pour les 10 prochaines années ?

Plusieurs questions peuvent alimenter ces discussions :

-          Sur la base des présentations en plénière, quelles sont les recherches redondantes, les recherches complémentaires ou les lacunes dans les dispositifs actuels ? Quelles sont les thématiques qui sont transversales à plusieurs institutions ?

-          Comment mieux coordonner les recherches sur l’environnement (climat, …),  le développement local et la santé avec les recherches pour la gestion des écosystèmes forestiers?

-          Doit-on identifier les thématiques de recherche en fonction des financements disponibles ou probables ?

-          Qui sont les utilisateurs de ces recherches prioritaires ? Quels sont les impacts attendus sur la gestion des forêts et la prise en compte des écosystèmes forestiers dans les politiques publiques ?

-          Comment s’organiser concrètement entre institutions pour mettre en œuvre ces recherches prioritaires : quel(s) organisme(s) condui(sen)t l’animation, quels sont les moyens existants aujourd’hui, quel bailleur contacter, comment organiser une recherche transversale ? Faut-il intégrer les principales thématiques dans un méga-programme ?

 

• 3^ème sous-groupe : Comment assurer le financement durable de la recherche ?

Plusieurs questions peuvent alimenter ces discussions :

-          Quelles sont les perspectives d’évolution des crédits publics (nationaux et internationaux) à la recherche pour les prochaines années ? Sur quels thèmes peut-on espérer une augmentation ou un renforcement des crédits ? Comment convaincre les Etats de l’utilité de la recherche ? Faut-il davantage se tourner vers des bailleurs privés (nationaux ou internationaux)? Pourrait-on considérer le montage d’un méga-programme de recherche scientifique multidisciplinaire centré sur les forêts du bassin du Congo ?

-          Les organismes de recherche nationaux ont-ils aujourd’hui les moyens et la volonté de monter des projets de recherche structurants ? A l’échelle de la sous-région ?

-          Doit-on concevoir un système explicite de prime au bénéfice des équipes de chercheurs dont les projets sont financés ?

-          Pour les organismes nationaux, comment pérenniser les accords avec les organismes internationaux qui ont plus de facilité à obtenir des financements conséquents ?

-          Comment associer la recherche dans les projets de développement qui sont plus facilement et plus largement financés par les bailleurs?

-          Comment impliquer les organisations hors du secteur de la recherche (entreprises privées, ONG nationales et internationales,…) dans les projets de recherche ?

-          Comment passer de la recherche cognitive à la recherche opérationnelle puis à l’innovation et d’un schéma de recherche essentiellement centrée sur les savoirs (financements publics) à une recherche autofinancée au moins en partie ?

 

 

28 Février – Matinée : Restitution et recommandations

 

9h – Restitution du groupe 1 et débat

 

10h – Restitution du groupe 2 et débat

 

11h – Pause café

 

11h30 – Restitution du groupe 3 et débat

 

12h30 – 13h Synthèse des leçons et recommandations par les présidents et les rapporteurs des 3 groupes, d’une part, et par la COMIFAC, le PFBC et le CIFOR, d’autre part. Rédaction d’un communiqué qui sera lu durant la réunion des partenaires.