Le Conseil du FEM approuve un programme de travail ambitieux pour des villes vertes, la nature et le changement climatique
Les représentants des gouvernements ont approuvé plus de 600 millions de dollars pour deux nouveaux programmes de travail qui comprennent des projets novateurs visant à étendre les zones marines protégées et à faire participer les peuples autochtones à la protection de la biodiversité, ainsi qu'aux efforts de renforcement de la résistance aux changements climatiques dans les pays les moins avancés.
Les représentants des 183 pays membres du Fonds pour l'environnement mondial, réunis à Washington DC, ont approuvé l'ensemble des cinq programmes et 48 projets, dont quatre projets de fonds d'affectation spéciale, qui seront mis en œuvre dans 87 pays en développement et pays les moins avancés. Les 588,5 millions de dollars de financement au titre des fonds d'affectation spéciale du FEM approuvés par le Conseil du FEM devraient permettre de mobiliser 5,6 milliards de dollars de cofinancement auprès d'autres sources.
En outre, le Conseil conjoint du Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) et du Fonds spécial pour les changements climatiques (FSCC) a approuvé un programme de travail de 64,8 millions de dollars pour l'adaptation aux changements climatiques dans les pays les plus pauvres du monde, comprenant neuf projets, dont quatre sont également financés par le Fonds fiduciaire du FEM. Le gouvernement de la Belgique a également annoncé une promesse de contribution de 15 millions d'euros au FPMA au cours de cette réunion.
Naoko Ishii, Directrice générale et Présidente du FEM, s'est dite encouragée de voir que l'on soutenait des actions relevant de priorités environnementales urgentes à l'approche d'une année charnière pour les négociations internationales sur la biodiversité et le changement climatique, et alors que les citoyens et les gouvernements reconnaissent de plus en plus que la nature est un fondement du développement durable.
« J'ai été témoin d'un énorme et croissant regain d'intérêt, de reconnaissance et de détermination quant à la manière dont nous pouvons tirer le meilleur parti de cette Super Année 2020 », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité d'un changement transformateur de l'économie mondiale à la lumière des multiples pressions du changement climatique, de la perte de la biodiversité et des pressions du système alimentaire mondial.« Nous devons présenter la manière dont cette transition se fera en travaillant ensemble. Notre programme d'alimentation, d'utilisation et de restauration des terres, notre programme de villes durables et notre programme de gestion des forêts sont des exemples de la façon dont la transition pourrait se faire. Le rôle du FEM est de présenter cette voie pour une transition très difficile et de montrer comment nous pouvons travailler ensemble ».
Le programme de travail approuvé par le Conseil du FEM à sa 57ième session porte sur l'appui aux mesures relatives aux changements climatiques, à la diversité biologique, à la dégradation des sols, aux produits chimiques et aux déchets, ainsi qu'aux eaux internationales, principalement sous forme de subventions, et a été complété par 35 millions de dollars d'instruments autres que des subventions. Parmi les programmes et projets inclus, on peut citer :
- La Blue Nature Alliance, un nouveau programme conçu pour soutenir des protections marines nouvelles et élargies et une meilleure gestion des zones marines protégées existantes afin de sauvegarder la santé future de l'océan mondial.Le FEM est un partenaire fondateur, qui travaille avec Conservation International, The Pew Charitable Trusts et la Walton Family Foundation.« Grâce à ce partenariat, nous essayons de déclencher ce qui aurait été impossible pour n'importe lequel d'entre nous de faire seul », a déclaré Gustavo Fonseca, Directeur des programmes du FEM.« Nous attendons de la Blue Nature Alliance qu'elle soit le catalyseur de plus d'actions dans cet espace. »
- L’Initiative de conservation inclusive, lancée avec Conservation International et l'UICN, est un projet mondial conçu pour soutenir directement la gestion par les peuples autochtones des terres, des eaux et des ressources naturelles qu'ils contrôlent, afin de s'attaquer aux facteurs croissants de la dégradation de l'environnement mondial. Ce programme novateur permettra aux peuples autochtones d'accroître les activités de conservation de la biodiversité et de gestion des ressources naturelles à grande échelle, en appui à l'ODD 15 des Nations Unies pour le développement durable sur la biodiversité et les écosystèmes essentiels dans le monde.
- Programme d’impact des villes durables, qui s'appuie sur les travaux antérieurs du FEM en appui aux villes vertes et durables, notamment par le biais de la Plate-forme mondiale pour des villes durables dirigée par la Banque mondiale. Le nouveau Programme d'impact, dirigé par le Programme des Nations Unies pour l'environnement, sera axé sur l'appui à la planification urbaine intégrée, aux investissements durables et aux modèles de financement et d'entreprise novateurs pour l'engagement du secteur privé au niveau des villes. Il comprend 160 millions de dollars de soutien du FEM, auxquels s'ajoute un cofinancement prévu de 1,7 milliard de dollars, pour des activités dans 24 villes de neuf pays - Argentine, Brésil, Chine, Costa Rica, Inde, Indonésie, Maroc, Sierra Leone et Rwanda.
- Le Programme de mini-réseaux en Afrique qui permettra à 11 pays africains - Angola, Burkina Faso, Comores, Djibouti, Eswatini, Éthiopie, Madagascar, Malawi, Nigeria, Somalie et Soudan – d’accroître l'accès à l'énergie propre.
- Le Programme mondial d’innovation par des technologies propres, conçu pour appuyer l'entrepreneuriat dans le domaine des technologies propres dans les pays en développement, notamment l'Afrique du Sud, le Cambodge, l'Indonésie, le Kazakhstan, la Moldavie, le Maroc, le Nigeria, la Turquie, l'Ukraine et l'Uruguay, afin de réduire les émissions de carbone.
- Une extension du Programme d'impact sur l'alimentation, l'utilisation et la restauration des sols à cinq autres pays - le Brésil, le Paraguay, le Nigeria, l'Ouganda et l'Inde.
- Une extension du Programme de mise en œuvre du développement durable à faible teneur en produits chimiques et sans produits chimiques dans les PEID (Îles) afin de rendre trois autres pays - les Bahamas, Cuba et la Dominique - admissibles à un soutien, pour traiter les produits chimiques et les plastiques marins.
Le Conseil a pris un certain nombre de décisions concernant la mise à jour des politiques et des opérations du FEM, y compris les normes fiduciaires minimales et le respect par les agences des garanties environnementales et sociales. La stratégie d'engagement du secteur privé du FEM a également été examinée, le Conseil ayant invité le Groupe consultatif du secteur privé du FEM à poursuivre ses travaux jusqu'à la fin du cycle de reconstitution des ressources de FEM-7.
Lors de la 27ième réunion du Conseil du PMA/FCCS, l'Ambassadeur belge aux États-Unis, Dirk Wouters, a déclaré que son gouvernement avait fait la promesse de 15 millions d'euros pour soutenir les besoins immédiats des pays les moins avancés, et il a souligné l'engagement de l'Union européenne à soutenir l'action climatique.
Les gouvernements du Canada, du Danemark, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de Suède ont également réitéré les promesses qu’ils avaient faites pour les FPMA en septembre.
Gillian Guthrie, membre du Conseil de la Jamaïque, qui a coprésidé la 57ième réunion du Conseil du FEM, a souligné l'importance de l'aide du Fonds pour l'environnement mondial aux efforts environnementaux et climatiques dans les pays en développement. « Le FEM reste un mécanisme mondial très important pour le développement, en particulier dans nos pays bénéficiaires », a-t-elle déclaré.
Ali'ioaiga Feturi Elisaia, du Samoa, qui représentait le groupe de pays comprenant les Îles Cook, Fidji, l'Indonésie, Kiribati, les Îles Marshall, la Micronésie, Nauru, Nioué, Palau, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines, le Samoa, les Îles Salomon, le Timor-Leste, les Tonga, Tuvalu et Vanuatu au Conseil du FEM, a également souligné la valeur du partenariat et de l'engagement du FEM pour une action commune, en particulier face au réchauffement climatique.« La somme de toutes nos contributions est ce qui nous permet de faire face à l'impact du changement climatique », a-t-il déclaré lors de la dernière session.
Veuillez consulter les rapports conjoints des présidents des réunions du 57ième Conseil du FEM et du 27ième Conseil FPMA/FCCS pour plus de détails sur les diverses décisions.
En marge des réunions de cette semaine, les participants et les invités du Conseil ont engagé une conversation avec un public mondial en ligne et partagé des idées et des solutions à certains des problèmes environnementaux les plus urgents de notre planète sur GEF Live - un partenariat entre le FEM et Connect4Climate. Voir toutes les vidéos de la page de l'événement du Conseil.
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