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Dans une lettre cosignée par 30 chercheurs et adressée publiquement au Ministre norvégien du Climat et de l’Environnement, le Professeur Simon Lewis (Université de Leeds) et ses collègues dénoncent l’impact potentiellement négatif de l’exploitation forestière dans les vastes marécages de la cuvette congolaise constituée partiellement des tourbières. La lettre demandait que la Norvège refuse de financer un programme pour la gestion durable des forêts en République Démocratique du Congo (RDC) soumis par l’Agence Française de Développement (AFD) en 2017. Le but de ce programme est de redynamiser l’exploitation forestière légale, qui est en baisse nette dans le pays, et de soutenir une meilleure gestion des ressources forestières en fournissant un soutien aux conseils nationaux et provinciaux des forêts, et en améliorant la gouvernance.

En RDC, comme en République du Congo, la loi autorise l’inclusion de ces terres marécageuses dans les concessions attribuées aux sociétés d’exploitation forestière. Bien qu’assez rares en République du Congo, en RDC, près de 4,5 millions d’hectares de terres marécageuses dans le pays sont entièrement ou partiellement couverts par environ trente concessions.

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