Vingt ans après... Une réédition enrichie de "La sécurisation foncière"
Bien vouloir télécharger une note du document “land sparing” au “land sharing”? Vers une gestion des droits superposés dans les forêts denses humides africaines.
En 1996, le chapitre « Maitrises foncières et gestion forestière » de cet ouvrage faisait le constat de choix de gestion dans les forêts denses humides en Afrique fondés sur la spécialisation et la dissociation des espaces. La conception « exclusive » des forêts communautaires alors en cours de constitution au Cameroun, strictement séparées des concessions industrielles et des aires protégées, nous paraissait inadaptée aux modes concrets d’utilisation de l’espace et des ressources par les populations locales.
C'est à l'organisation des usages différents d'un même écosystème que devrait s'attacher une gestion forestière visant la viabilité à long terme, faute de quoi les besoins de complémentarité des activités agricoles et forestières se transforment en demandes concurrentes sur un espace devenu un enjeu. Les économistes appellent ce type de situation des « jeux à sommes nulles », ou ce qui est gagné par l'un est strictement perdu par l'autre. Le texte de 1996 posait la question :
« Comment réinsérer la question paysanne au sein de la problématique forestière ? La reconnaissance - au double sens du mot - des maîtrises foncières ou des droits d'usage, semble être un étape indispensable à l'invention de formes de gestion viables qui associent différents niveaux d'activités sur des espaces »
Alors que les « forêts communautaires » camerounaises, cantonnant les usages commerciaux des populations locales sur des espaces d’une surface maximale de 5000 ha (rarement atteinte en pratique), se sont avérées très décevantes en matière de gestion forestière, les acteurs privés et publics ont, depuis lors, fait des avancées appréciables pour échapper à la dimension mutuellement exclusive des catégories administratives organisant l’accès aux espaces-ressources forestiers. À la fin des années 1990, une grande société forestière du Gabon, la Compagnie Équatoriale des Bois (CEB, devenue depuis CEB-Precious Wood) entreprenait, avec l’aide d’une sociologue gabonaise, Rose Ondo, de cartographier les « finages » villageois traversant sa concession de 615.000 hectares dans la région de Lastourville. Le fait que la société utilise, jusqu’à maintenant, le terme de finages pour qualifier les espaces coutumiers « appropriés » (au sens donné dans cet ouvrage) par les populations locales est assez remarquable, dans la mesure où les anthropologues ont plutôt privilégié le terme de terroirs et que la proposition d’utiliser, aux côtés de celui de terroirs, le terme de finages dans le contexte des forêts africaines est associée à la première version de cet ouvrage.
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