En 2015, l’Initiative de restauration des paysages forestiers africains (AFR100) avait pour objectif de restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées sur son continent homonyme d’ici à 2030. Les engagements pris dans le cadre de cette initiative par 27 pays différents dépasse désormais la superficie cible de 11 millions d’hectares.

Cette annonce intervient à l’issue de la troisième réunion annuelle des pays participants à l’initiative et de 39 partenaires techniques et financiers - sous l’égide du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), un programme de développement économique de l’Union africaine - qui s’est tenue dans la capitale du Kenya en août, où le Burkina Faso et la République du Soudan ont engagé respectivement 5 et 14,6 millions d’hectares.

La réunion s’est tenue en prélude à une conférence du Forum sur les Paysages Mondiaux (FPM) à Nairobi, en écho triomphale du lancement d’AFR100 au GLF 2015 à Paris. Cet élan est né quelques semaines auparavant, lorsque le Togo avait promis 1,4 million d’hectares et la Tanzanie 5,2 millions.

Avec d’autres efforts à grande échelle tels que l’Initiative 20×20 de l’Amérique latine, AFR100 est un élément crucial pour relever le Défi de Bonn et  les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU, qui visent à transformer radicalement les paysages et les moyens de subsistance dans le monde d’ici à 2030.

AFR100 représente bien plus de la moitié de l’engagement mondial actuel de 170 millions d’hectares dans le cadre du Défi de Bonn, et son succès aurait des effets profonds sur la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique, ainsi que sur l’atténuation des changements climatiques qui dépassent largement les frontières du continent.

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