IUCN : Comment savoir si la restauration du paysage forestier a été réalisée ?
L’une des principales raisons de la restauration d’un paysage est de fournir les services écosystémiques de manière à rendre l'écosystème fonctionnel et productif tout en répondant aux besoins de ceux qui dépendent du paysage. Il peut y avoir quelques indicateurs communs des efforts de restauration qui s'appliquent à un large éventail de besoins et de résultats. Un article récent intitulé “Measuring progress in status of land under forest landscape restoration using abiotic and biotic indicators” (Mesurer le progrès de l’état des terres dans le cadre de la restauration des paysages forestiers à l’aide d’indicateurs abiotiques et biotiques), publié par la revue Restoration Ecology, examine cette question plus en profondeur.
Qu’est-ce qui détermine le succès ou l’échec des efforts de restauration du paysage forestier (RPF) ? Cette question devient de plus en plus importante à mesure que la dynamique politique et financière de la restauration continue de croître et que les gouvernements s’engagent à restaurer des millions d'hectares. Un paysage restauré semble intrinsèquement différent en fonction de toute une série de facteurs trop innombrables à énumérer. Peu importe les différences, la RPF doit fournir les services écosystémiques qu'elle prétend améliorer. Des méthodes de surveillance rigoureuses sont essentielles et, comme pour de nombreux projets, la clé du suivi de la restauration consiste à choisir et à examiner les réussites individuelles par rapport à un ensemble de résultats préétablis. L’article récent de Dudley et al. (2018) dans Restoration Ecology établit que :
« Les systèmes de surveillance efficaces de la restauration doivent tenir compte de trois éléments clés : (1) les facteurs qui ont causé la dégradation (le statut) ; (2) les changements sur l’écosystème pendant la restauration (les résultats) et (3) les mesures prises par le projet de restauration (les sorties). »
Cet article se concentre spécifiquement sur la partie des résultats de ces éléments clés dans le but ultime d’identifier les changements dans l'écosystème qui restaurent un certain niveau de leurs services. Cependant, avant que les changements à l'écosystème puissent être validés, des indicateurs individuels doivent être identifiés et des systèmes doivent être mis en place pour permettre leur évaluation. Le choix des indicateurs et la méthode de mesure dépendent de nombreuses variables, y compris les capacités techniques, les finances, les objectifs spécifiques, entre tant d'autres. Les indicateurs sont subdivisés en deux catégories : abiotiques et biotiques.
L’article examine les indicateurs abiotiques (pensez au profil du sol, à la quantité ou à la qualité de l’eau ou à la contamination) et aux indicateurs biotiques (pensez à une couverture de sol solide, pollinisateurs, espèces indigènes). Ces indicateurs de seuil doivent finalement être choisis pour leur adéquation au paysage et pour une variété d'autres raisons (capacité technique, objectifs d'espèces clés, exigences du projet, implications culturelles, etc.). Cependant, les auteurs proposent une liste minimale d'indicateurs de seuil pour les facteurs biotiques et abiotiques.
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