Protéger l'un des écosystèmes les plus diversifiés de la planète dans le Bassin du Congo n'est pas une tâche facile. Il n'est pas non plus facile de prendre soin de 25 milliards de tonnes de carbone, de 10 000 espèces de plantes et de plusieurs milliers d'espèces animales connues et de 30 millions de personnes, dont 150 groupes autochtones qu'il abrite. Mais c'est une tâche qu'un groupe d'organisations et de gouvernements s'est assignée depuis près de 15 ans et qui se poursuit aujourd'hui à Kigali, au Rwanda. Quelques 500 chercheurs, décideurs et scientifiques se réuniront dans le cadre de ce qui est connu comme le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC).

La conférence du PFBC se déroule du 21 au 25 novembre.

Lancé par l'ex Secrétaire d'Etat, Colin Powel, lors du sommet mondial sur le développement durable en 2002 à Johannesbourg, en Afrique du Sud, le PFBC vise à identifier et à trouver les voies et moyen de gérer les menaces qui pèsent sur les écosystèmes dans le Bassin du Congo. Il vise également à améliorer les vies des populations dont l'ensemble des des forêts des terres basses et des montagnes, les étendus de savanes et autres espaces boisés constitue l'habitat.

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Chaque année, avec un différent groupe de facilitateurs des organisations et gouvernements partenaires du groupe, le PFBC tient une réunion pour présenter aux participants la grande diversité de points de vue et avancer dans la mise en place d'une approche unifiée.