A quoi peut-on s'attendre dans le PFBC au moment où les USA passent le témoin à l'UE ?

Pendant le premier mandat des USA aux commandes du PFBC nouvellement créé entre 2003 et 2005, les jalons avaient été posés pour que cette institution joue un rôle majeur dans la gestion des forêts et des ressources naturelles en Afrique Centrale.

Créé en 2002 par le Secrétaire d'État américain, Colin Powell, le PFBC œuvre depuis plus d'une décennie à la création d'institutions et de politiques fortes en Afrique Centrale afin de combattre les impacts du changement climatique, ainsi que ses menaces contre la biodiversité.

Le focus pendant le deuxième mandat des États-Unis à la tête du PFBC de 2013 à 2015 consistait à relever les défis de la gouvernance, les menaces émergentes et les nouvelles alliances stratégiques dans le cadre d'un agenda mondial changeant.

Les préoccupations et accords mondiaux continuent d'influencer la gestion des ressources naturelles en Afrique Centrale.

Cette nouvelle donne comprend le passage des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) aux Objectifs de développement durable (ODD), la Convention cadre historique des Nations Unies sur le changement climatique à Paris et la réalisation de la Déclaration d'Aichi de la Convention sur la diversité biologique.

C'est dans ce contexte que le PFBC, sous l'égide des États-Unis ont décliné des objectifs en mars 2013 pour soutenir :

1) leadership africain clair et concerté, 2) actions pour s'attaquer aux menaces critiques contre biodiversité et les forêts, 3) pleine participation aux efforts d'adaptation et de lutte contre le changement climatique et 4) des institutions efficaces, des régimes et la gouvernance réglementaires en faveur des forêts et la faune.

La Conférence des partenaires du PFBC de juillet 2015 à Yaoundé a été l'occasion de revenir sur ces objectifs et de se tourner vers l'avenir de la gestion durable des forêts et des ressources naturelles en Afrique centrale.

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