En vue d’optimiser la qualité du pilotage du Programme Gestion Durable des forêts du Bassin du Congo, les Experts de ce programme, ceux du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et du RIFFEAC, ainsi que des consultants locaux, ont participé, du 9 au 13 septembre 2015 à Yaoundé, à une session de formation sur le Modèle de gestion Capacity Works. Cette formation organisée par le projet d’appui à la COMIFAC, fait partie intégrante de la stratégie de renforcement de capacité qu’elle a développée.

Elle avait pour objectif d’outiller tous les experts internes et externes commis à la coopération GIZ – COMIFAC en vue de faciliter leur travail, améliorer la gestion du programme et la qualité de coopération entre la GIZ et la COMIFAC et de promouvoir un langage commun sur leur manière de travailler, notamment en i) permettant aux experts de se familiariser avec le concept du modèle de gestion Capacity Works et ses 5 facteurs de réussite ; ii) appliquant l’approche et les outils de ce modèle de gestion sur des cas pratiques    des projets et programmes et iii) en permettant à tout un chacun de communiquer sur la base du concept et de la terminologie du Modèle Capacity Works.

Le formateur Robert Lukesch a ainsi  initié les participants aux 5 facteurs de réussite d’un système de coopération, tout en approfondissant leurs connaissances à l’aide de certains instruments choisis par les apprenants. Tout ceci a été mis en pratique au travers des exercices portant sur le projet d’appui à la COMIFAC et le Projet BSB Yamoussa. Le cas pratique pris avec le projet BSB Yamoussa a beaucoup édifié les apprenants dans la mesure où la planification n’avait pas encore été faite dans la partie Tchad. L’atelier de planification de ce projet qui s’est tenu la semaine d’après, a été un véritable cas pratique pour certains de ces apprenants qui y ont participé.

Après 5 jours de formation, les apprenants très engagés se sont appropriés un grand nombre d’instruments, mais surtout la philosophie de Capacity Works.  Car le tout n’était pas de maitriser les 42 instruments de la Boîte à outils présentée, mais de savoir qu’ils existent et qu’on peut s’y référer à tout moment pour améliorer le système de coopération et la gestion du programme. 

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