CAFI /RDCongo : Consensus et avancées majeures sur la gestion des risques
Bien vouloir télécharger les documents ci-dessous:
RDC - Matrice de Gestion des Risques FORETS 30 Mai 2017.pdf (544.2 Ko)
RDC- Plan Action_Gestion des risques_Forets- 24 Mai 2017.pdf (209.6 Ko)
Au terme de 5 jours de travail intense, société civile, gouvernement, bailleurs et secteur privé s'accordent sur une matrice de gestion des risques et une plateforme multipartites de suivi de la réforme forestière.
Dans le cadre des efforts consentis par la RDC pour aborder tous les risques qui pourraient être subis ou causés par ses programmes, le Fonds National REDD+ (FONAREDD) a entrepris récemment un vaste travail de consultation sur les risques liés au secteur forestier. Ce travail, initié l'année dernière, fait écho à l'un des jalons de la Lettre d'intention sous l'objectif Gouvernance, et représente une réponse à la Décision EB. 2017.02 du Conseil d'administration de CAFI. Une série d'ateliers a ainsi réuni plus de 70 acteurs de tous bords et s'est conclue le 24 mai avec la validation de la matrice de gestion des risques et l'accord sur une plateforme multi-partites de suivi.
Réponses croisées à nos questions de Victor Kabengele, co-cordinateur du Secrétariat Exécutif Intérimaire du FONAREDD et Louise Kavira, Coordonnatrice Nationale de l'ONG "Organisation des Amis de la Nature".
- Quel est l’enjeu de cette matrice de risques, notamment pour le programme Gestion Durable des Forêts ?
Victor Kabengele : D’un point de vue programmatique, cette matrice de risques identifie tous les écueils que nous pourrions rencontrer pour la réalisation des jalons de la Lettre d’Intention relatifs au secteur Forêts. Elle incorpore des mesures d’atténuation ainsi que des activités que les participants ont identifiées collectivement. Le programme Gestion Durable des Forêts (GDF) devrait incorporer les actions et les mesures d’atténuation applicables dans son cadre de résultats et être revu dans ce sens. Et cela parce que tous les programmes financés par CAFI doivent nous aider à réaliser les jalons de la Lettre d'Intention.
D’un point de vue du processus, nous avons là des documents qui représentent environ 2800 heures de travail collectif, étalées sur 5 jours que les parties prenantes ont passé ensemble. C’est un consensus indéniable qui, pour le programme GDF, assure une adhésion et une légitimité inégalées. Nous attendons de l’Agence Française pour le Développement [AFD, soumissionnaire d'une proposition sous l'AMI 04, qui a été récemment examinée par le Comité Technique] qu’elle capitalise tous ces efforts.
Louise Kavira : Je suis satisfaite du travail qui a été fait. De manière générale, nous disons oui à l'exploitation industrielle de bois dans notre pays, à condition que les populations autochtones et locales soient formées à négocier sur les clauses sociales et les cahiers de charge souvent signés entre eux et les exploitants forestiers. Ceci permettra de mettre fin aux dérapages, régulièrement observés sur terrain, commis par des exploitants forestiers, dérapages dont les populations autochtones et locales font l'objet, et ceci sous la nez et la barbe des agents de l’État.
RELIRE:
CAFI : La Lettre d'intention avec le Gabon
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