25 juillet 2012 - Le Consortium International de lutte contre  la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC), dont l'ONUCD est membre, a lancé sa boîte à outils d'analyse de la criminalité liée aux espèces sauvages et aux forêts et a annoncé qu'il a prévu pour l'exercice en cours 600 000 USD à travers le Fonds de Subvention au Développement de la Banque Mondiale (DGF) pour intensifier le renforcement des capacités au niveau national pour lutter combattre la criminalité contre les espèces sauvages.

Chaque jour, des plantes sont exploités et des animaux sauvages chassés abusivement dans les zones de biodiversité les plus riches de la planète pour alimenter des marchés domestiques et internationaux illégaux lucratifs, généralement contrôlés par des réseaux criminels. Le trafic, la vente, la possession et la consommation des espèces sauvages obtenues au mépris des législations nationales et internationales ont cours à une échelle qui constitue une menace immédiate pour les espèces et les écosystèmes, ainsi que pour les personnes qui en dépendent pour leur subsistance.

L'impact économique, social et environnemental du trafic illicite de la faune avait également été reconnu dans le document final de Rio+20 "Le futur que nous voulons" convenu par plus de 100 chefs d'État le 22 juin 2012.

Cependant, la criminalité faunique reste peu connu comparée aux autres domaines du commerce illicite tels que le commerce illicite des drogues, thème du Rapport Mondial sur les Drogues produit par l'ONUCD et du Rapport Annuel sur les Drogues produit par l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD).

Pour d'amples informations concernant le lancement par l'ICCWC de la boîte à outils sur la criminalité contre les espèces sauvages et forestières, veuillez consulter : ICI

Pour en savoir plus sur le Consortium International de lutte contre  la criminalité liée aux espèces sauvages, l'ICCWC, veuillez suivre le lien ci-après :

Pour d'amples informations sur l'ICCWC, le Programme et les Ressources mondiales.