Au Cameroun, le secteur forestier s'oppose souvent aux autres secteurs dans la réalisation des objectifs de développement national. La mise en oeuvre des politiques nationales est majoritairement sectorielle. Ce type d'approche pose des défis sérieux à une gestion durable des forêts, en raison de l'absence d'une réelle planification de l'utilisation des terres, de la croissance de l'économie informelle, et de l'insuffisante appréciation des autres produits et services forestiers.

 L'étude se base sur la fragmentation de la gouvernance des sous-systèmes de politiques, et l'impact intersectoriel des politiques. Elle met en exergue qu'en dépit des efforts visant à construire des passerelles entre les politiques sectorielles de développement (tels que les secteurs minier, forestier, agricole, énergétique et infrastructurel), l'asymétrie d'information entre secteurs biaise la définition des priorités politiques par les décideurs ainsi que leur cohérence.

 Malgré cette réalité, quelques exemples montrent toutefois que des solutions innovantes existent pour aboutir à des arbitrages positifs entre secteurs allant dans le sens du développement durable.

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