Bonn - En 2018, l’action dans le monde bat son plein pour atteindre les objectifs mondiaux en rapport avec le changement climatique, le développement durable et la restauration des paysages forestiers. Ces grands objectifs abordent des problèmes encore plus grands, ce qui rend difficile de savoir par où commencer pour y répondre.

Selon Robert Nasi, Directeur général du Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), qui a pris la parole à l’ouverture du Global Landscapes Forum (GLF) fin 2017 à Bonn, en Allemagne.

« Le paysage est la bonne unité de gestion » , a déclaré Nasi lors de l'événement. « Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes secteur par secteur ; nous devons les aborder de façon globale. »

Prenant une vision écologique d’échelle, Nasi a recommandé de définir différents « paysages » basés sur les problèmes existants, et de mener des recherches qui considèrent ces paysages dans leur globalité, en tenant compte des facteurs sociaux, économiques, culturels et environnementaux pour documenter une action mieux ciblée.

Par exemple, la restauration du paysage forestier nécessite une compréhension éclairée de tout un paysage forestier et de toutes ses parties prenantes - des arbres dans le sol à l’air pur et à l’eau qu’ils produisent, aux personnes et aux animaux qui dépendent des produits forestiers, aux valeurs culturelles attachées au lieu et aux ressources nécessaires au gouvernement et à l'industrie pour le développement social et économique.

En marge du Forum, Forests News a rencontré Nasi pour en savoir plus sur son point de vue concernant la manière dont une approche paysagère peut aider à relever certains des plus grands défis du monde.

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