Tenir compte du genre dans la lutte contre le changement climatique est crucial, mais la mesure et l'analyse des raisons concrètes et pratiques pour lesquelles il en est ainsi, et comment le mettre à profit pour relever le défi climatique à travers des études de cas réels est essentiel pour mettre en œuvre des politiques et des mesures efficaces.

L’ambassadrice Laurence Tubiana, nouvellement nommée Championne internationale pour climat, France, a rappelé le rôle important joué par le genre lors de son discours d’ouverture à la conférence de l'ONU sur le changement climatique à Bonn cette semaine. « La parité et l'égalité des sexes sont essentielles pour l'efficacité de toutes les mesures de lutte contre le changement climatique. C’est la raison pour laquelle l'égalité des sexes est citée dans le préambule de l'Accord de Paris », dit-elle.

En d'autres mots, les femmes et les hommes doivent être également impliqués dans l'élaboration de solutions contre le changement. Les politiques et les actions climatiques doivent être sensibles au genre afin d'atteindre le plus haut niveau de réussite. Une série d'études de cas fondées sur une approche scientifique, dite recherche action participative féministe (FPAR), montrent clairement les avantages et les avantages qui en découlent.

Les programmes FPAR mettent en évidence des exemples de pratiques exemplaires pour apporter une valeur ajoutée aux politiques climatiques sensibles au genre, combinant la théorie féministe et des expériences sur le terrain. Les femmes dans les communautés particulièrement touchées sont habilitées à accroître leur influence collective pour façonner les politiques climatiques et de développement.

Les résultats des études concordent avec d'autres recherches récentes, montrant que les femmes sont parmi les leaders les plus forts pour lutter contre les impacts du changement climatique.

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