La Libre Afrique-RDC : Le Parc des Virunga à nouveau menacé par les pétroliers
Deux ans après le départ de Soco, le cauchemar refait surface. La lettre Africa Energy Intelligence (AEI) de Paris vient de révéler que le gouvernement congolais n’a pas tourné la page de l’exploitation pétrolière dans le Parc. La Société nationale des hydrocarbures du Congo (Sonahydro), propriété de l’État congolais a signé un « accord de principe » pour réattribuer le permis de Soco à une société inconnue, dénommée Oil Quest International, filiale de Oil Quest Holdings, compagnie offshore de l’Ile de Man possédée par l’homme d’affaires palestinien, Amjad Bseisu, le Britannique , Tom MacKay, conseiller de la société Gemini Oil & Gas, dont le siège est à Londres, et d’un certain Jon Ford, ancien géologue chez BP.
Le directeur de cette mystérieuse junior, Oil Quest Internationl est un ressortissant français dénommé Rui Miguel Léon-Suberbielle. Coïncidence ? AEI relève que M. Léon-Suberbielle n’est autre que le fils du président actuel de Soco, Rui de Sousa, lui-même un vieux routier du secteur énergétique, ex-directeur de Gazprom Invest et président de Quantic Mining, une société de trading de produits miniers et pétroliers, dont les sièges sont tous à Beyrouth. Deuxième coïncidence, relevée par AEI : l’homme de Oil Quest au Congo est l’ancien représentant de Soco dans le pays, José Sangwa Kanyunzi. De quoi soupçonner Soco, de vouloir récupérer son bloc V en empruntant un faux nez. Mais M. Rui de Sousa dément avoir le moindre intérêt dans la société dirigée par son fils.
Une certitude: le pactole en jeu est important. Les géologues de Soco et de Oil Quest partent du principe que du côté ougandais de la frontière, la firme irlandaise Tullow Oil a découvert des réserves de 1,7 milliard de barils. Ce qui augure de bonnes chances pour que les cinq blocs du Rift Albertin congolais contiennent également des ressources appréciables, car les nappes pétrolifères s’étendent de part et d’autre de la frontière.
Toutefois, un tel projet d’exploitation présente au plan juridique des risques d’être invalidé tôt ou tard. Indépendamment du risque réputationnel encouru par l’opérateur d’être présenté internationalement comme ennemi de la faune et de la flore menacés. C’est pour cette raison du reste qu’en mai 2013, le géant français Total, titulaire du bloc III du Rift albertin congolais, soucieux de s’épargner un opprobre comme celui subi par Shell pour cause de pollution du Delta du Niger, s’est engagé en mai 2013 à ne pas mener d’exploration à l’intérieur de ses limites sur son bloc III.
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