Le rapport d’une étude plaide pour la mise en œuvre rapide du mécanisme de financement de la COMIFAC
Entre 2005 et 2010, près de 600 millions de dollars ont été engagés au total au Cameroun et au Burundi par les Etats partenaires et par des instruments de financement multi-bailleurs. Par ailleurs, le ratio "engagements des PTF/contribution égalitaire" se monte à près de 1200 pour le Cameroun et près de 450 pour le Burundi
La Facilitation du PFBC en collaboration avec le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC est heureuse d’annoncer que l’«Etude des contributions financières internationales en faveur de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale découlant de l’alignement des programmes et projets sur les axes du Plan de Convergence de la COMIFAC. Cas du Cameroun et du Burundi de 2005 à 2010. » est maintenant disponible en téléchargement sous le lien ci-après :
Il s'agit là d'une avancée significative vers le mécanisme de financement autonome de la COMIFAC.
Pour une lecture synthétique de cette étude, bien vouloir télécharger les 2 fiches de synthèses sur les approches monétaires pour le Cameroun et le Burundi :
♦ Contributions des partenaires nationaux et internationaux au secteur forestier du Cameroun entre 2005 et 2010 : De l’engagement au décaissement dans le cadre de l’alignement sur le plan de convergence de la COMIFAC et la planification nationale.
♦ Contributions des partenaires nationaux et internationaux au secteur forestier du Burundi entre 2005 et 2010 : De l’engagement au décaissement dans le cadre de l’alignement sur le plan de convergence de la COMIFAC et la planification nationale.
En effet, c’est dans la perspective de la tenue du 9ème Comité Consultatif Régional du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) à Bujumbura, fin mai 2011, que cette étude a été commandée par la Facilitation du PFBC, représentée par l’ACDI.
En effet, d’importants dossiers sont sur la table, l’un des prioritaires étant sans doute la mise en œuvre effective du mécanisme autonome de la COMIFAC, à qui l’on tend à reprocher souvent sa faible capacité d’action par ses moyens limités. Loin d’avoir un mandat d’exécution directe d’activité de gestion durable des écosystèmes forestiers, la COMIFAC doit cependant pouvoir assurer son rôle de représentation au niveau international, développer sa communication institutionnelle et la pérennité de ses charges de fonctionnement dans la perspective d’une crédibilité accrue face à ses partenaires techniques et financiers. Ses Etats membres sont donc pleinement responsables de ses capacités de structure.
Les partenaires techniques et financiers, de plus en plus nombreux à accompagner la gestion durable des forêts du bassin du Congo, s’impliquent depuis plus de 10 ans dans la construction institutionnelle de la COMIFAC, structure régionale au mandat d’harmonisation des politiques sous-régionales et coordination de toute initiative déclinée en fonction de son plan de Convergence, outil de référence unique de planification stratégique depuis 2005.
Cette étude des contributions financières internationales en faveur de la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale découlant de l’alignement des programmes et projets sur les axes du Plan de Convergence de la COMIFAC a pour ambition de vérifier, voire démontré, l’effe
t levier de la contribution nationale face aux contributions externes. Le Cameroun et le Burundi ont fait l’objet d’une première investigation, sur la période de référence janvier 2005-décembre 2010, objet de cette étude. Ses conclusions peuvent être aisément adaptées aux autres pays de l’espace COMIFAC.
Sur ladite période, ce sont près de 600 millions de dollars qui ont été engagés au total au Cameroun et au Burundi par les Etats partenaires et par des instruments de financement multi-bailleurs, et ceci pour des initiatives tant nationales que régionales. En termes de ratio "contribution engagée des Partenaire
s Techniques et Financiers /contribution nationale sur la période", on obtient pour le Cameroun presque 3 et le Burundi presque 7. Pour les volumes décaissés, ce ratio s’évalue à presque 2 pour le Cameroun et un peu plus de 3 pour le Burundi.
Ont également pu être mises en comparaison les différentes contributions des Etats COMIFAC suivant le mode de calcul du financement de la COMIFAC : du mode de contribution égalitaire d’aujourd’hui vers le mécanisme autonome de financement promu depuis 2006 et mis en place dans un pays de la sous-région. Le ratio "engagements des PTF/contribution égalitaire" se monte à près de 1200 pour le Cameroun et près de 450 pour le Burundi. Si le mécanisme de financement autonome était en place, les contributions extérieures s’établiraient alors à un ratio de 20 fois la contribution du Cameroun et près de 90 fois celle du Burundi.
Un deuxième angle d’approche, plus qualitatif, a consisté à analyser la valeur ajoutée de la COMIFAC en termes d’avantages non monétaires pour les acteurs du Cameroun et du Burundi. La conclusion semble simple: à différents niveaux, des progrès de type compréhension commune, amélioration de l’image et contribution de la sous-région à la dynamique mondiale, renforcement des capacités des acteurs nationaux (dans une dimension institutionnelle ou personnelle), etc. ont été directement renforcés de part l’existence même de la COMIFAC et de toutes les activités qui sont liées de près ou de loin à la conduite des activités de formation, négociation, représentation, sensibilisation, etc.. Le processus, malgré des imperfections, avance néanmoins positivement.
Télécharger l’étude complète ICI et les 2 fiches de synthèses sur les approches monétaires pour le Cameroun et le Burundi
Image credits: JMN Consulting, Cameroun
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