FAO-COMIFAC-FFBC : Le Projet « Systèmes de Surveillance et de MNV Nationaux avec une approche régionale pour les pays du Bassin du Congo » lance ces activités à N’djaména
Des recommandations opérationnelles fortes formulées par une soixantaine de participants présents aux travaux incluaient entre autres: (1) La FAO et les partenaires devraient considérer l’option de développer une composante communication ; (2) Tous les pays de l’Afrique Centrale devraient créer des bases de données REDD+ à la lumière du système national présenté par la RD Congo ; (3) Le projet devra valoriser l’expertise existante dans les coordinations nationales tout au long de son cycle ; (4) La FAO devrait former les agents aux procédures FAO pour faciliter la gestion financière par les pays ou alors déléguer la fonction de gestion du Projet aux bureaux nationaux de la FAO.
Bien vouloir télécharger le rapport final de l’atelier : ICI
N’Djaména, du 16 au 17 septembre 2012- S’est tenu l’atelier de lancement du projet FAO-COMIFAC-FFBC sur les «Systèmes de Surveillance et de MNV nationaux avec une approche régionale pour les pays du Bassin du Congo. L’objectif principal de cet atelier était de contribuer à une meilleure appropriation du Projet par les parties prenantes clés.
De manière spécifique, l’atelier visait à (i) Introduire l’équipe du projet et les bénéficiaires / parties prenantes du projet ; (ii) Présenter le projet en détail ; (iii) partager les expériences dans certains pays pour le développement d’un R-PP (RDC et RCA) et un plan d’action S&MNV (RDC); (iv) présenter les activités REDD+ et de S&MNV existantes au niveau national et régional ; et (v) présenter les activités prioritaires dans les prochains 12 mois. Les résultats attendus étaient entre autres (i) les bénéficiaires du projet et les parties prenantes ont une connaissance et compréhension détaillée du projet et s’approprient les objectifs et les résultats pour un meilleur impact; (ii) un partage d’expérience concret sur le processus de préparation à la REDD+ et sur les systèmes de S&MNV entre les pays et la COMIFAC est effectif; et (iii) les composantes / activités des projets pays et du projet régional qui doivent être entreprises dans les prochains 12 mois sont comprises, enrichies et adoptées par les parties prenantes.
Environ une soixantaine d’acteurs ont pris part aux travaux qui se sont articulés en trois étapes principaux : La mise en route et l’ouverture officielle par les autorités du pays hôte, les travaux proprement dits et la cérémonie de clôture. Le choix des participants avait donné la priorité à ceux qui ont suivi le projet depuis le départ notamment les points focaux REDD+, les coordonnateurs COMIFAC, les coordonnateurs des autres initiatives REDD+ et le secrétariat Exécutif de la COMIFAC.
Au cours de l’atelier, l’emphase des présentations et des discussions était axée sur la structure du projet en termes d’activités et de résultats attendus, la nécessité de susciter l’adhésion fluide de tous les acteurs lors de la phase de mise en œuvre mais aussi pour démontrer l’opportunité et les défis du projet sur le terrain dans divers pays et la possibilité de synergie avec les autres initiatives en cours comme le projet REDD+ BM-GEF-COMIFAC et le PACEBCO (programme d’appui à la Conservation des écosystèmes du Bassin du Congo).
La Banque Africaine pour le Développement (BAD), dans cette même lancée a montré sa volonté de parfaire la coopération avec la COMIFAC comme structure faitière et fédératrice dans le domaine du développement durable des écosystèmes forestiers après Rio+20.
Au sortir des plénières et des travaux en commissions, il a été convenu, compte tenu des délais et vu les défis et les opportunités dans la sous-région, d’éviter les duplications mais plutôt d’explorer les synergies et la complémentarité entre les autres initiatives en cours en établissant de bonnes relations envers celles-ci. Ceci dit, tout le monde conviendra que la vitesse d’exécution de ce projet dépend aussi bien des pays cibles que de la bonne volonté et disposition des autres partenaires clés que sont la FAO et la COMIFAC. Les points d’attention dès lors jusqu’en fin de cette phase de démarrage rapide devront être la communication inter-acteurs et les options de financement de la phase 2, qui de fait dépendra des résultats de la présente phase.
Enfin après avoir discuté des étapes suivantes après N’Djamena, une série de recommandations a été formulée dont les principales sont les suivantes :
A. Recommandations sur le contenu du Projet
- La mise en place un comité de suivi qui sera présidé par le SE-COMIFAC et regroupera les Points Focaux REDD des pays cibles ;
- Prolongation de la durée complémentaire de 3 semaines dans le processus de recrutement des 4 consultants internationaux pour mieux circuler l’information et encourager les expertises nationales et sous régionales à postuler aux positions ouvertes car le recrutement devra suivre les standards de la FAO.
B. Recommandations opérationnelles
- La FAO et les partenaires devraient considérer l’option de développer une composante communication ;
- Tous les pays de l’Afrique Centrale devraient créer des bases de données REDD+ à la lumière du système national présenté par la RD Congo ;
- Le projet devra valoriser l’expertise existante dans les coordinations nationales tout au long de son cycle ;
- La FAO devrait former les agents aux procédures FAO pour faciliter la gestion financière par les pays ou alors déléguer la fonction de gestion du Projet aux bureaux nationaux de la FAO.
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