Declaration: London Conference on the Illegal Wildlife Trade 2018

 

 

Conférence de Londres sur le commerce illicite d’espèces sauvages (octobre 2018): Déclaration

 

1) Nous, les représentants des Gouvernements, réunis à Londres les 11 et 12 octobre 2018, reconnaissant l’ampleur des effets néfastes sur l’économie, l’environnement, la sécurité et la société du commerce illicite d’espèces sauvages, prenons l’engagement politique suivant et appelons la communauté internationale à se mobiliser pour soutenir et mettre en place des mesures collectives urgentes pour combattre le commerce illicite d’espèces sauvages comme un crime grave commis par des criminels organisés, et fermer les marchés des espèces de faune et de flore victimes de ce commerce illicite.

 

2) Ce faisant, les Gouvernements et les organisations régionales d’intégration économique qui ont adopté la Déclaration de Londres de 2014 ainsi que les Communications de Kasane de 2015 et d’Hanoi de 2016 sur le commerce illicite d’espèces sauvages réaffirment leur détermination de lutter contre le commerce illicite des espèces sauvages et des produits issus de la flore et faune et de concrétiser les engagements formulés dans ces déclarations. Ceux qui n’étaient pas parties aux déclarations originales se joignent désormais à nous pour affirmer notre détermination à combattre le commerce illicite d’espèces sauvages dans la présente Déclaration.

Incidences du commerce illicite d’espèces sauvages

 

3) La lutte contre le trafic d’espèces sauvages reste un enjeu mondial urgent. Ce commerce illicite contribue en effet au recul spectaculaire sur tous les continents des populations de nombreuses espèces protégées : éléphants, rhinocéros, perroquets gris, pangolins, esturgeons, palissandre… De plus, il augmente le nombre d’espèces en danger. La demande de produits interdits d’origine végétale et animale englobe une multitude d’espèces et de facteurs déterminants du marché, et ces pressions exercées sur les populations d’espèces sauvages s’ajoutent, sans s’y limiter, à d’autres pressions : croissance démographique, évolution de l’affectation des sols, pollution et changements environnementaux, entre autres. Le commerce illicite d’espèces sauvages est souvent une activité criminelle hautement organisée et complexe qui est menée à une échelle industrielle.

 

4) Le trafic d’espèces sauvages représente aussi une grande menace pour la sécurité nationale et régionale : il se traduit par des incursions dans d’autres États, les réseaux le soutenant étant souvent les mêmes que ceux qui facilitent le blanchiment d’argent, les trafics d’armes et de drogues, et la traite d’êtres humains, notamment l’esclavage moderne.

 

5) Le commerce illicite d’espèces sauvages a des effets dévastateurs sur de nombreuses espèces déjà menacées d’extinction et en poussent d’autres dans la catégorie des espèces en danger. Il alimente la corruption, ce qui crée de l’insécurité, affaiblit la primauté du droit et affecte les perspectives de croissance économique. La gestion durable des ressources naturelles peut contribuer à la conservation d’habitats vitaux et au maintien de l’intégrité des écosystèmes, tout en impliquant les communautés locales, en créant des emplois décents et en servant de moyen de lutte contre le commerce illicite d’espèces sauvages.

 

6) La criminalité organisée, la corruption et les mouvements de capitaux illicites connexes en lien avec le trafic d’espèces sauvages privent les recettes publiques de ressources.

 

7) Il est important de souligner les incidences du commerce illicite d’espèces sauvages sur les moyens d’existence durables des communautés, mais aussi l’importance des obligations des pays de respecter les accords conclus avec ces communautés autochtones et locales.

 

8) La lutte contre la criminalité liée au trafic d’espèces sauvages et les activités anti-braconnage qui s’y rattachent entraînent des coûts considérables et forcent les gouvernements à détourner des fonds déjà limités de leurs activités de conservation.

 

Pour d’amples informations, bien vouloir consulter: ICI

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