Etude sur la valorisation durable de la faune dans le bassin du Congo occidental : avant qu’il ne soit trop tard !
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Le bassin du Congo occidental se vide rapidement de sa faune. Le bassin du Congo occidental (défini ici comme regroupant le Cameroun, le Gabon, la République centrafricaine, et la République du Congo) perd rapidement une grande partie de ses animaux sauvages à cause du braconnage et de la chasse non durable. Cette tendance touche de nombreuses espèces qui subissent la pression de la chasse pour la viande de brousse et pour l’exportation commerciale, pour des produits animaliers de haute valeur, ainsi que la dégradation de l’habitat.
Le braconnage et la chasse non durable sont des problèmes de développement et provoquent la perte d’une ressource importante de diversification économique pour les pays du bassin du Congo occidental.
En raison de la surexploitation, les bases de la construction d’une économie forestière durable s’érodent rapidement, l’État de droit est compromis, les ressources en protéines des populations rurales sont menacées, la capacité régénératrice des forêts exploitées à des fins commerciales et de subsistance est réduite et leur résilience au changement climatique est menacée. À leur tour, les éléments moteurs du braconnage et de la chasse non durable incluent la pauvreté et la faiblesse de la gouvernance. Bref, le braconnage et la chasse non durable ne sont pas de simples questions de conservation, mais sont des problèmes de développement.
La réponse en matière de conservation a rencontré des difficultés face à la faible valeur que les communautés et les pouvoirs publics accordent à la faune.
Le braconnage et la chasse non durable ne sont pas des phénomènes nouveaux dans le bassin du Congo occidental. Ils font l’objet depuis vingt ans d’efforts considérables de la part des pouvoirs publics et de leurs partenaires au développement. La plupart de ces efforts se concentrent sur l’établissement et la conservation d’aires protégées. En particulier, lorsque ces aires bénéficient d’une aide extérieure importante et de garde-forestiers bien dirigés sur le terrain, la faune est mieux défendue à l’intérieur qu’à l’extérieur des aires protégées.
Cependant, le fléau ininterrompu des actes de braconnage montre également les limites d’une approche de la conservation prioritairement ancrée dans la protection pure et simple et qui repose sur un accès restreint aux ressources fauniques et à leur habitat. Dans un environnement où les communautés et les pouvoirs publics retirent somme toute peu d’avantages directs de la faune, cette approche seule risque de mal aligner les incitatifs à la conservation. Aggravée par la faiblesse de la gouvernance et la croissance de la demande de produits de la faune, la conservation des ressources fauniques est limitée.
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