C’est dans le cadre de cette réunion que le réseau de recherche des forêts d’Afrique centrale, R2FAC, initié par le Cirad et le CIFOR, a été officiellement lancé

Cette réunion du PFBC, à laquelle de nombreux partenaires d’Afrique centrale ont participé, a été marquée par un dialogue politique de haut niveau organisé, pour la première fois, par la facilitation belge et concrétisé par la Déclaration de Bruxelles.

Cette déclaration rappelle l’importance des forêts du bassin du Congo et réaffirme l’engagement des parties à gérer durablement ces écosystèmes pour répondre aux enjeux de développement et de lutte contre le changement climatique. L’importance de la recherches cientifique –à laquelle le Cirad contribue activement- et des institutions de formation à la conservation et à la gestion durable des forêts du bassin du Congo y a été rappelée (notamment : amélioration des connaissances sur la dynamique et le fonctionnement des écosystèmes forestiers, en lien avec le changement climatique, rôle de la coopération scientifique internationale, réseautage).

Une délégation de six chercheurs de l’unité Forêts et Sociétés du Cirad, dont trois basés en Afrique Centrale, a participé à cette réunion. Ils ont fortement contribué à la journée scientifique, par la présentation de communications scientifiques et en participant aux débats. Par ailleurs, lors de la réunion du Collège des institutions de formation et de recherche, le Cirad et l’UCLA (l’Université de Californie à Los Angeles) ont passé la main à l’IRET (l’Institut de recherche en écologie tropicale du Gabon) et au CIFOR pour représenter ce collège au conseil du PFBC.

C’est à cette occasion que le « Réseau de Recherche sur les Forêts d’Afrique Centrale » R2FAC a été présenté, aboutissement de plusieurs années de concertation avec une dizaine d’institutions de recherche et d’enseignement d’Afrique centrale. Le projet de la charte,fondatrice de ce réseau, a été diffusé. L’ensemble des partenaires souhaitant y adhérer ont été invités à la signer. Il est à noter que la Déclaration de Bruxelles mentionne la pertinence de disposer d’un tel réseau pour une gestion durable des écosystèmes forestiers.

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