Des avancées significatives au sein du CCNUCC
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’est tenue à Bonn, en Allemagne, du 1er au 11 juin 2015 et a compris les 42e sessions de l’Organe subsidiaire de mise en œuvre (SBI) et de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA). La neuvième partie de la deuxième session du Groupe de travail spécial de la plate-forme de Durban pour une action renforcée (ADP 2-9) a également eu lieu. La réunion a rassemblé près de 4 000 participants représentant les États étant Parties et les États admis en qualité d’observateurs, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales (ONG) et des médias.
Dans une ambiance estivale, les Parties à la CCNUCC se sont réunies dans le Centre de conférence international de Bonn récemment inauguré, à mi-chemin de la Conférence de Paris sur les changements climatiques qui se tiendra en décembre 2015 et où elles devraient adopter un nouvel accord juridiquement contraignant. Les délégués à la conférence de Bonn se sont trouvés face à une tâche titanesque. Les négociateurs de l’ADP devaient élaborer un texte de négociation rationalisé et concis pour l’accord de 2015, envisager les éléments à inclure dans l’accord et les éléments à laisser aux décisions de la CdP, et entamer des négociations de fond. Ils devaient aussi poursuivre leurs efforts visant à renforcer l’action climatique d’ici 2020. L’ordre du jour chargé de l’ADP s’est trouvé sous les feux de la rampe, bien que le SBSTA et le SBI aient eu une longue liste de questions en suspens à examiner. Alors que des progrès ont été accomplis sur certains points du SBI et du SBSTA, les négociations menées dans le cadre de l’ADP ont principalement porté sur les modifications rédactionnelles mineures à apporter au texte de Genève et aux modalités de travail.
Malgré les progrès limités réalisés dans le cadre de l’ADP, les progrès accomplis sur des questions telles que le programme REDD+ semblent suggérer que la coopération intergouvernementale pourrait constituer un fondement important pour les réalisations hors de la CCNUCC. Le programme REDD+ constitue une approche fondamentalement ascendante, volontaire et sectorielle de l’adaptation aux changements climatiques, dont la mise en œuvre a jusqu’à présent reposé sur l’initiative de pays volontaires avec l’appui de dispositions internationales et bilatérales dépassant le cadre de la CCNUCC.
Certains délégués de Bonn se sont demandés si cette approche hybride, à la fois ascendante et descendante, pourrait être le signe de la gouvernance climatique à venir. Les démarches reposant sur une « coalition des volontaires » ne sont pas nouvelles dans les négociations climatiques. Lors de la malheureuse Conférence de Copenhague sur les changements climatiques en 2009, une approche ascendante de la gouvernance climatique a été initiée.
Depuis lors, le régime climatique a accompli des progrès notables dans la création d’un processus intergouvernemental qui combine et examine les efforts ascendants déployés, grâce à l’évaluation et l’examen au niveau international et aux consultations et analyses internationales. Il est surtout attendu de la Conférence de Paris sur les changements climatiques qu’elle mène ce processus à terme en créant une structure hybride qui réunisse les contributions des Parties déterminées au niveau national dans un cadre convenu au niveau international. À cet égard, un signal positif a été émis par les dirigeants du G7 qui se sont réunis dans le sud de l’Allemagne parallèlement à la conférence de Bonn.
Les dirigeants se sont engagés à jouer leur rôle dans la création d’une économie mondiale à faible émission de carbone à long terme. Comme les Parties à la CCNUCC, ils ont reconnu que cette transformation radicale ne peut être uniquement réalisée par les États. Dans cet esprit, le G7 a appelé les banques multilatérales de développement à exploiter leur capacité à mobiliser d’autres partenaires pour aider les pays dans leur transition vers une économie à faible émission de carbone. Leur appel a été repris par le Fonds pour l’environnement mondial avec l’adoption d’un nouveau programme de travail visant à renforcer la collaboration avec les initiatives du secteur privé qui tentent de générer des avantages pour l’environnement mondial. La brève analyse qui suit s’intéresse à la Conférence sur les changements climatiques de Bonn, examine les résultats de la réunion, et analyse la dynamique de négociation en cours ainsi que ses implications pour les réunions à venir en vue de Paris.
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